Les atouts du système LMD (Licence-Master-Doctorat)
LICENCE (BAC +3) – MASTER (BAC +5) – DOCTORAT (BAC +8) et les différents diplômes, labels et accréditations
Le système LMD (aussi dit « 3, 5, 8 » rapport au nombre d’années nécessaire à la Licence, au Master et au Doctorat) permet l’harmonisation des systèmes éducatifs européens et rend les diplômes plus lisibles. En effet, les cursus de ce système, organisés par modules regroupant un certain nombre de « matières » ou « enseignements » (dits UE), accordent à l’étudiant dès validation desdits modules un certain nombre de crédits, transférables et cumulables, appelés ECTS (European Credit Transfer System). Qu’il s’agisse de contrôle continu ou d’examens, c’est le cumul de ces crédits qui permet l’obtention d’un diplôme : de fait, 180 ECTS sont nécessaire pour la Licence, 300 pour le Master et 480 pour le Doctorat.
Ce fonctionnement, favorise ainsi les échanges internationaux et la création de passerelles entre les différentes formations : par exemple, un élève de classe préparatoire obtiendra à la fin de sa première année 60 ECTS, qui lui permettront éventuellement d’envisager une entrée en deuxième année de Licence universitaire, sans avoir à suivre les UE de la Licence 1 en question.
UE obligatoires / UE libres ?
Au sein d’un cursus, il existe ce qu’on appelle des « Unités d’enseignements » obligatoires : elles correspondent à toutes les matières qu’il vous sera nécessaire de valider pour obtenir le diplôme dans la spécialité que vous aurez choisie. Par opposition, il existe des UE libres : optionnelles, elles ne peuvent palier l’échec d’une UE obligatoire, mais peuvent vous permettre d’acquérir d’avantage d’ECTS et vous offrir une compétence supplémentaire.
Les différents diplômes du supérieur
L’enseignement supérieur français se caractérise par une si grande variété de diplômes. Avant de commencer, quelques définitions pour comprendre de quoi l’on parle.
• Les grandes familles d’institutions:
Le Public: Universités, IUT, lycées proposant des BTS, CFA et écoles publiques (comme beaucoup d’écoles d’ingénieurs notamment).
Le Privé: Écoles d’enseignement supérieur (écoles de commerce, écoles d’ingénieurs, écoles d’art, écoles de communication et diverses autres écoles spécialisées), lycées proposant des BTS, des CFA, etc.
• Les diplômes reconnus par l’état : le principe d’accréditation
Seuls les organismes publics sont « habilités » à délivrer des diplômes d’Etat, dont les principaux sont les suivants : BTS, DUT, licence, master et doctorat (voir les détails dans chaque chapitre associé). Les diplômes d’état (généraux et professionnels) ne sont donc jamais délivrés par une institution privée, hormis les BTS. Du reste, les lycées n’ont pas le droit de délivrer de diplômes universitaires. Relativement autonomes, les universités présentent leurs maquettes de formation tous les 4 ans au ministère de l’éducation, qui les habilitent en tout ou partie. Les IUT s’adaptent, eux, aux préconisations de l’état.
• Les diplômes cautionnés par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche
Dans les familles privées et consulaires, on cherche la caution du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche pour afficher la qualité de ses formations et donc de ses diplômes. Il existe trois types de caution :
Attention : parmi les dénominations diverses et variées lancées par les écoles à Bac +5, beaucoup se rapprochent du terme de « master » (ex : International Master, Master of Engineering…), sans avoir un quelconque lien avec un diplôme d’Etat !
La Reconnaissance de l’établissement : elle est accordée par une commission du ministère. Les critères retenus pour l’obtenir concernent le contenu pédagogique des programmes, le volume horaire et le corps professoral. C’est cette reconnaissance qui donne aux élèves le statut d’étudiants et donc l’accès aux services du CROUS.
Le Visa du diplôme : quand l’état souhaite accorder son crédit à un diplôme décerné par une école privée, il le fait « viser » par le ministre de l’éducation. Pour obtenir cette signature, la formation est auditée. Sont alors évaluées la qualité de l’enseignement, les conditions d’admission, les méthodes pédagogiques. Suite aux conclusions de cette commission, le ministre rend sa décision. Le visa est renouvelé au moins tous les 6 ans.
Le Grade de Master : ne pouvant délivrer de diplômes d’état, les établissements consulaires et les établissements privés (pour certains) ont obtenu du ministère de l’éducation le droit de remettre des diplômes « gradés », qui équivalent à des diplômes d’état sans en avoir le titre. Ces autorisations sont données par des commissions qui étudient les dossiers des établissements et valident ou non leurs demandes. Aujourd’hui, beaucoup d’écoles de management délivrent donc des diplômes de « Grade de Master ».
• Les diplômes reconnus par les professionnels : la certification
C’est la Commission Nationale de la Certification Professionnelle (CNCP) qui tient à jour le Registre National de la Certification Professionnelle. Le but de la certification : faire valider par les professionnels la qualité des formations techniques professionnalisantes qui existent dans leur domaine. Sont admises automatiquement au répertoire les formations professionnalisantes conduisant à des diplômes d’état (DUT, BTS, licences professionnelles et masters professionnels).
Les diplômes reconnus par les pairs : les labels et accréditations
Pour apporter plus de lisibilité à leurs cursus, les écoles s’appuient sur des labels de qualité variés, à vocation nationale ou internationale.
Par exemples :
La Commission des Titres d’Ingénieur (CTI) est la seule instance à pouvoir accorder à une institution le droit de délivrer le titre d’ingénieur avec son diplôme.
La Conférence des Grandes écoles (CGE) donne le label de Mastère Spécialisé (offrant un niveau Bac +6, à ne pas confondre avec le diplôme d’état Master, ni même avec le Grade de Master) à des formations spécialisées privées, accessibles à partir de Bac +4. Le Master of Science (MSc) est un autre label de la CGE offrant un diplôme de niveau Bac +5 doté d’une forte dimension internationale.
Les accréditations internationales sont délivrées par des organismes nord-américains (cf. AACSB) ou européens (cf. EQUIS) mais il en existe également d’autres qui sont spécifiques à certaines zones géographiques ou à certains domaines professionnels (ex. RICS, pour l’immobilier). On note également des labels permettant d’identifier les établissements de grande notoriété (ex. EDUNIVERSAL).
Attention : le Master of Business Administration (MBA) n’est pas un label. Si les « vrais » MBA désignent des formations en management général très poussé, dispensées en anglais et principalement destinées aux cadres, l’appellation peut être utilisée par les institutions comme bon leur semble ! Ainsi, les MBA de nombreuses écoles sont simplement des équivalents de masters.
Les études en alternance
Espace Conseil - Les études en alternance
Unique dans le paysage de la formation supérieure, l’alternance est le format d’études qui offre la plus grande professionnalisation et les plus grandes chances d’insertion professionnelle. Quelle que soit la nature du diplôme (BTS, DUT, Licence…), l’alternance offre de nombreux avantages comme, entre autres, le fait d’être rémunéré au cours de sa formation.
Face à une obligation de compétitivité toujours plus accrue, les entreprises tendent à orienter leur recrutement vers des personnes déjà parfaitement opérationnelles, jouissant déjà d’une expérience professionnelle dans le monde du travail
L’idée de l’apprentissage en études supérieures est donc simple : alterner temps passé en entreprise et emploi du temps académique. Sans alléger vos qualifications théoriques, cette expérience de terrain supplémentaire vise à vous rendre « adapté » au monde du travail. Tous les jeunes de 16 à 30 ans peuvent bénéficier de cette formule. À vous de trouver un centre de formation (CFA) et un employeur. Pour multipliez les contacts directs et les candidatures spontanées auprès des petites structures (Petites et Moyennes Entreprises), contactez votre Conseil Régional et la Chambre de Commerce la plus proche pour y trouver d’éventuelles offres. Pour plus d’informations, connectez-vous sur www.alternance.emploi.gouv.fr
• Le contrat d’apprentissage
Ce contrat de travail à durée déterminée (de 1 à 3 ans) s’adresse aux jeunes entre 16 et 30 ans préparant un diplôme en formation initiale. Signé par l’étudiant majeur (ou par son représentant légal), l’entreprise et le centre de formation, ce contrat mentionne le rythme. Salarié de l’entreprise, l’apprenti a droit à 5 semaines de congés payés par an et perçoit une rémunération (de 27 à 78 % du Smic en fonction de l’âge de l’apprenti et d’éventuels accords). Il conserve toutefois le statut d’étudiant également et peut donc prétendre à divers tarifs préférentiels, logements étudiants, etc. Le contrat d’apprentissage comprend deux mois de période d’essai et se termine avec la remise d’un certificat de travail (fourni par l’entreprise).
• Le contrat de professionnalisation
Communément appelé « contrat pro », cette formule n’implique pas forcément la préparation d’un diplôme, contrairement au contrat d’apprentissage. Il s’adresse lui aussi aux jeunes de 16 à 25 ans, mais également aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus. Généralement compris entre 6 et 12 mois, sa durée peut s’étendre jusqu’à 24 mois dans certains cas. Concernant le rythme d’alternance, 15 à 25 % du temps sera consacré à la formation, le reste au travail en entreprise. 5 semaines de congés payés et une rémunération comprise entre 55 et 100 % du Smic (en fonction du niveau et de l’âge) sont également dues.
Les + de l’alternance:
- Une solide expérience en avant lors de la recherche d’emploi : vous serez très rapidement opérationnel
- Vous gagnez de l’argent pendant vos études
- Formation qui confronte aux professionnels : votre carnet d’adresse se remplit de nombreux contacts
Les – de l’alternance:
- Rythme de travail très intense
- Nécessité d’être très organisé pour combiner emploi et études
- Grande autonomie attendue des étudiants
Les BTS
Espace Conseil - Les BTS
Les Sections de Technicien Supérieur (STS) vous mènent aux Brevets de Technicien Supérieur (BTS)
Les STS sont des cycles faits pour donner aux bacheliers qui le souhaitent une formation supérieure courte (2 ans, rarement 3) et très professionnalisante. Le diplôme de BTS est l’aboutissement de cette formation. Il ouvre à ses titulaires les portes de la vie active. Les formations des STS sont donc très techniques et ancrées dans le monde du travail. Elles sont conçues (dans leurs grandes lignes) par le ministère de l’Education nationale, qui propose aux établissements les dispensant des schémas de formation à respecter. La majorité des établissements proposant ces formations sont des lycées, et ils ont l’avantage d’être gratuits. Les BTS sont très nombreux et variés. On en distingue deux grandes familles :
• les BTS de Service (commerce, assistanat, etc.)
• les BTS de Production (Industrie, technologie, etc.).
La sélectivité à l’entrée des STS dépend évidemment du secteur. Les Bacs généraux et technologiques y sont souvent bien reçus, contrairement aux Bacs professionnels, trop souvent négligés.
Quatre grandes questions à vous poser :
- Quel taux de réussite ? Avant de choisir votre lycée ou votre école, renseignez-vous sur leur taux de réussite au diplôme. Attention, certains établissements demandent aux élèves les moins brillants de passer le BTS en « candidats libres », améliorant ainsi leurs statistiques.
- Polyvalence ou spécialisation ? Selon vos projets professionnels, faites attention aux dangers de l’hyperspécialisation (exemple : le BTS de Rayonnements Ionisants et Applications Techniques de Protection) comme à ceux des formations trop généralistes. Un bon moyen de trancher : renseignez-vous sur les débouchés à la sortie. Certaines sections sont en vogue, d’autres sont amenées à disparaître…
- Etudes classiques ou apprentissage ? Comme tout diplôme professionnalisant, le BTS se marie bien avec le système de l’apprentissage. Dans tous les cas, recherchez des stages en immersion complète et des projets en collaboration avec les entreprises.
- Poursuivrez-vous vos études ? Aujourd’hui, un étudiant de BTS sur deux se dirige vers une poursuite d’études. Très apprécié des recruteurs, notamment s’il a été effectué en alternance, ce diplôme peut également vous amener à une insertion professionnelle immédiate. Si vous faites le choix d’aller plus loin, les licences professionnelles (dispensées par les universités, les IAE ou encore les IUT) vous tendent les bras. Si vous souhaitez, au contraire, revoir votre stratégie et vous diriger vers des études plus longues , des concours d’accès à certaines écoles de commerce et d’ingénieurs sont ouverts pour les profils non issus des classes préparatoires.
À noter enfin l’existence en Île-de-France de bourses spécifiques à la mobilité internationale, délivrées par la Région, pour les BTS commerce international, hôtellerie, restauration, tourisme, assistant de manager et chimie avec mention « anglais scientifique approfondi » .
Les IUT
Espace Conseil - Les IUT
Les Instituts Universitaires de Technologie (IUT) vous mènent au Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) ou au Diplôme d’Études Universitaires Scientifiques et Techniques (DEUST). Comme les STS, les IUT proposent des cycles de formation courts (2 ans) et très professionnalisants. Leurs grandes lignes sont également conçues par le ministère de l’éducation nationale, qui propose aux établissements qui les dispensent des schémas à suivre.
Les IUT sont des établissements universitaires et sont donc toujours rattachés à une université (les formations sont donc validées par des ECTS). Cependant, ils bénéficient d’une autonomie de fonctionnement. Ils peuvent donc à la fois être sélectifs après le Bac (comme les STS) et délivrer des diplômes d’état : DUT, DEUST (Bac +2), mais aussi des licences professionnelles (Bac +3). C’est là l’une de leurs grandes forces par rapport aux STS.
De ce fait, au fil des années, les IUT se transforment en tremplins vers la poursuite d’études. Les titulaires de DUT sont courtisés par les écoles et les responsables de licences.
Comme les BTS, les DUT sont très nombreux et très variés. On y distingue les mêmes grandes familles :
• les DUT de Service (commerce, assistanat, etc.)
• les DUT de Production (Industrie, technologie, etc.).
Si la sélectivité à l’entrée dépend du secteur, on note qu’il est de plus en plus difficile d’entrer en IUT sans un Bac général ou un bon Bac technologique.
Depuis la rentrée 2021, les IUT proposent un Bachelor Universitaire de Technologie (BUT). Ce nouveau diplôme, à réaliser sur 3 ans, ajoute une année à l’IUT et conférera un niveau bac + 3 aux étudiants des IUT. A distinguer du DUT, le BUT s'appuiera, pour deux tiers du volume d'heures, sur un programme national et pour un tiers sur des adaptations locales permettant ainsi de prendre en compte l'environnement local et la réalité du monde professionnel. Il confère aux étudiants 180 crédits ECTS et offre la possibilité de se réorienter dès la 2e année grâce à des passerelles entre les formations.
Quatre grandes questions à vous poser :
- Quel taux de réussite ? Avant de choisir votre IUT, renseignez-vous sur leur taux de réussite au diplôme.
- Polyvalence ou spécialisation ? Selon vos projets professionnels, faites attention aux dangers de l’hyperspécialisation comme à ceux des formations trop généralistes. Un bon moyen de trancher : renseignez-vous sur les débouchés à la sortie. Certaines sections sont en vogue, d’autres sont amenées à disparaître…
- Etudes classiques ou en alternance ? Comme toute formation professionnalisante, l’IUT se marie bien avec le système de l’alternance. Dans tous les cas, recherchez des stages en immersion complète et des projets en collaboration avec les entreprises.
- Poursuivrez-vous vos études ? On l’a vu, la majorité des titulaires de DUT ou de DEUST poursuivent leurs études. Leurs voies de prédilection : les licences professionnelles (les IUT en ouvrent eux-mêmes de plus en plus). Autre solution qui se développe : des quatrièmes semestres de DUT spécialement aménagés pour ceux qui veulent poursuivre en licence générale à l’université. Renseignez-vous ! Enfin, il existe désormais des DUTI (pour International), équivalents à des Diplômes Universitaires (DU), à préparer en un an dans votre IUT, à la suite de votre DUT.
Attention : Les DEUST ressemblent beaucoup aux DUT. Cependant, leurs conditions d’admission sont parfois particulières : certains IUT attendent les résultats des étudiants en fin de premier semestre de L1 pour les recruter, d’autres exigent la validation complète de la L1, voire des deux premières années.
Les Classes Préparatoires
Espace Conseil - Les Classes Préparatoires
Les classes préparatoires n’existent qu’en France, pour la simple raison qu’il n’y a qu’en France qu’on trouve des « grandes écoles ». Notre système d’études a ainsi créé un ensemble de parcours spécifiques et sélectifs, destinés à accueillir une partie des meilleurs bacheliers et à les mener jusqu’à des diplômes Bac +5.
Le principe de la prépa est simple : on conserve le modèle de la classe de terminale pendant deux années supplémentaires (en général dans un lycée), en augmentant sérieusement les exigences académiques et la charge de travail. Principales caractéristiques : classes à effectifs réduits, équipes de professeurs triés sur le volet, grand nombre d’heures de cours, devoirs écrits et tests oraux chaque semaine, classements réguliers, forte émulation vers la réussite. Bref, s’épanouir en prépa exige un tempérament solide, une certaine ambition mais aussi une motivation toute particulière pour son domaine de formation.
TYPES DE PRÉPA: SCIENTIFIQUES
SPÉCIALITÉ:
En Math Sup’ (première année)
• « MPSI » (Maths, Physique, Sciences de l’Ingénieur)
• « PCSI » (Physique, Chimie, Sciences de l’Ingénieur)
• « PTSI » (Physique, Technologie, Sciences de l’Ingénieur)
En Math Spé (deuxième année)
• MP : Maths Physique
• PC : Physique Chimie
• PT : Physique Technologie
• PSI : Physique Sciences de l’Ingénieur
POUR ALLER OÙ:
Écoles Normales Supérieures (ENS)
Écoles d’ingénieurs
SPÉCIALITÉ:
BIO & VETO, dites BCPST (Biologie, Chimie,Physique, Sciences de la Terre)
POUR ALLER OÙ:
Écoles Normales Supérieures
(ENS)
Écoles d’ingénieurs
SPÉCIALITÉ:
Les Prépas Techno :
• TSI (Technologie et Sciences Industrielles)
• TPC (Technologie et Physique Chimie)
• TB (Technologie Biologie)
POUR ALLER OÙ:
Écoles d’ingénieurs de leur secteur d’activité
TYPES DE PRÉPA: ÉCONOMIQUES ET COMMERCIALES
SPÉCIALITÉ:
Trois options :
• scientifique
• économique
• technologique
POUR ALLER OÙ:
Grandes Écoles de commerce
ENS Cachan
Institut d’Études Politiques (IEP)
Écoles de Statistiques (ENSAE)
En marge des CPGE, il faut signaler l’existence de « cycles préparatoires » dans beaucoup d’écoles post-Bac, particulièrement dans le domaine scientifique et le domaine artistique. Une fois ceux-ci effectués, vous intégrez le cycle de formation supérieure de l’école elle-même ou tentez les concours des autres écoles du secteur. Enfin, bien qu’elles ne portent pas le nom de « CPGE », des classes préparatoires dites « intégrées » existent pour toutes les filières sélectives (médecine, magistrature, IEP, art, etc.).
Astuce : Depuis 2012, les CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes écoles) ont définitivement intégré le système LMD. L’élève préparationnaire sera donc titulaire d’un Bac +2 et pourra, en cas d’échec aux concours, prétendre à intégrer une formation à niveau Bac +3.
Les Licences universitaires
Espace Conseil - Les Licences universitaires
L’université apparaît souvent comme la continuité naturelle du lycée et du Bac. Avant de faire votre choix, demandez-vous si le contenu, mais aussi l’organisation et le contexte universitaire vous correspondent
L’université après le Bac : la licence
La licence dure trois ans. Les licences universitaires sont devenues sélectives avec l’arrivée de Parcoursup et les facultés ont désormais la possibilité de sélectionner leurs étudiants selon leurs propres critères. Certaines formations aux places limitées comme l’Université Paris Dauphine et certaines bi-licences peuvent être encore plus difficiles d’accès. L’objectif de la licence universitaire est de vous donner un socle de connaissances théoriques dans un certain domaine de savoir. Exemples : le droit, les mathématiques, la psychologie. En règle générale, ce socle n’est pas suffisant pour trouver un emploi (exception faite des licences professionnelles) et constitue un tremplin vers les diplômes de master, réalisables en deux ans. Certains pourront également passer les concours pour intégrer de grandes écoles. Pour avoir un aperçu de toutes les licences disponibles, la source d’information la plus fiable reste le site Parcoursup .
Avant de faire votre choix
Afin d’anticiper au mieux, rendez-vous sur les sites Internet des universités, sur les salons et profitez des journées portes ouvertes (journée où les facultés ou établissements vous accueillent pour vous faire découvrir leurs locaux, leurs enseignants et enseignements), gardez bien à l’esprit les dates d’inscription et les formalités d’admission. L’enseignement supérieur traditionnel comporte un certain nombre d’écueils tels que le faible (ou absence complète de) suivi individuel, les cours magistraux, les grands amphithéâtres et les examens concentrés à un moment précis plutôt que répartis tout au long de l’année. Cherchez les réponses aux questions suivantes :
- Quels sont les objectifs de la formation ?
- Y a-t-il une sélection ? A quel moment du cursus ?
- Quelles sont les UE imposées ? Quelles sont les UE « à la carte » ?
- Comment s’effectue le contrôle des connaissances ?
- Le cursus est-il professionnalisé ? Y a-t-il une possibilité de le suivre en alternance ?
- Quelle licence pour quel master ?
- Est-ce une licence pluridisciplinaire ou spécialisée ?
Attention : On parle de « pluridisciplinarité » lorsque les cursus vous permettent d’étudier plusieurs matières à la fois. Cette multiplication des cours entraîne du travail supplémentaire, alors réfléchissez-bien avant de vous engager ! L’Université Paris Ouest Nanterre par exemple propose des licences en « Majeure/Mineure », avec une matière forte et une matière secondaire (exemple : LLCER et Lettres Modernes) et des licences « bidisciplinaires » avec deux matières fortes (exemple : Economie et Droit).
45 mentions de licence
Votée durant l’année 2013, la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche vise à simplifier la lisibilité des différents cursus proposés par les universités. Alors que l’on dénombrait plus de 300 dénominations de licence les années précédentes, ce sont 45 intitulés qui sont retenus aujourd’hui. Il s’agit de 45 « mentions » (droit, physique, philosophie…) à retrouver au sein de 4 grands domaines prédéterminés que sont :
Arts, lettres, langues : Arts ; Arts plastiques ; Arts du spectacle ; Sciences du langage ; Information et communication ; Langues étrangères appliquées ; Langues, littératures et civilisations étrangères et régionales ; Lettres ; Lettres, Langues ; Musicologie.
Droit, économie, gestion : Administration économique et sociale ; Administration publique ; Droit ; Economie ; économie et gestion ; Gestion ; Science politique ; Sciences sanitaires et sociales.
Sciences humaines et sociales : Géographie et aménagement ; Histoire ; Histoire de l’art et archéologie ; Humanités ; Philosophie ; Psychologie ; Sciences de l’éducation ; Sciences de l’homme, Anthropologie, Ethnologie ; Sciences sociales ; Sociologie ; Théologie.
Sciences, technologies, santé : Chimie ; Electronique, Energie électrique, automatique ; Informatique ; Mathématiques ; Mathématiques et informatiques appliquées aux sciences humaines et sociales ; Mécanique ; Génie civil ; Physique ; Physique, Chimie ; Sciences de la terre ; Sciences de la vie ; Sciences de la vie et de la terre ; Sciences et techniques des activités physiques et sportives ; Sciences et technologies ; Sciences pour la santé ; Sciences pour l’ingénieur.
Les écueils à éviter :
• S’orienter en Licence par manque d’idée : le taux d’échec en licence 1 est extrêmement élevé. Cela provient dans de nombreux cas d’erreurs d’orientation amenant à un manque d’implication. En effet, il est difficile de persévérer dans une voix que l’on n’a pas mûrement réfléchie.
• Patir du manque d’encadrement : passer du lycée à la fac, c’est devenir plus indépendant et responsable. Personne ne viendra s’assurer que vous approfondissez les cours et que vous préparez les examens en amont au lieu d’attendre les mois de janvier et de juin (périodes d’examen traditionnelles en université).
• Assimiler ses heures libres à des heures perdues : Le volume horaire en université est plus faible que dans les autres cursus. Cela ne signifie pas pour autant que la charge de travail est plus légère, bien au contraire… Le travail personnel (recherches, approfondissement des cours magistraux, lectures académiques…) fera la différence et sera la clé de votre réussite universitaire. Parfois, plusieurs dizaines d’heures seront nécessaires à la bonne préparation d’un TD…
Attention : La loi de 2013 n’a pas supprimé, la spécialisation au cœur de ces différents diplômes. Aussi, la troisième année de Licence sera, dans la plus grande majorité de cas, divisée en « parcours ». Le parcours représentera donc la spécialisation de votre mention.
Les Écoles Post-Bac
Espace Conseil - Les Écoles Post-Bac
Si les classes préparatoires semblent être une voie royale pour accéder aux grandes écoles, leurs modes de recrutement ont considérablement évolué. Certaines grandes écoles de commerce et d’ingénieurs accueillent les jeunes bacheliers dans le cadre de différents cursus à réaliser en 3, 4 ou 5 ans. Ce modèle est également celui de nombreuses écoles spécialisées, établissement visant à dispenser un enseignement propre à un corps de métier (architecture, informatique, arts, communication…).
Les cursus de ces écoles sont souvent longs (3 à 5 ans) et payants. Il est donc utile de ne pas se tromper. Voici quelques conditions avant de se lancer :
• Être sûr de son projet. D’une manière générale, les écoles post-Bac proposent des programmes professionnalisants, confrontant leurs élèves à la sphère professionnelle concernée. Il est important de noter que les cursus sont souvent assez longs. Il est donc impératif d’être certain que le contenu du programme que vous vous apprêtez à rejoindre vous passionne !
• Prendre conscience de la sélectivité. Toutes les écoles spécialisées sont dites sélectives. Observez cependant les contenus des épreuves et les taux de réussite. Vous verrez au passage que beaucoup d’écoles dites post-Bac recrutent aussi à Bac +1, +2 ou après une expérience professionnelle. Certaines écoles se sont regroupées pour constituer des banques communes d’épreuves (Atout +3, Accès…).
• La taille des promotions. Les écoles post-Bac ont des promotions de taille très variable, en adéquation avec la superficie de leurs locaux et de leurs moyens.
• L’accompagnement des élèves. Les meilleures écoles profitent des effectifs étudiants limités pour assurer un suivi personnalisé de chacun. Coaching et développement du projet professionnel sont souvent inscrits dans la maquette des enseignements. Renseignez-vous.
Attention : notez que pour bénéficier du statut d’étudiant (et donc de la Sécurité sociale étudiante et des bourses du CROUS), votre école doit être reconnue par l’Etat.
• Le statut de la formation et du diplôme. Pour qui touche aux reconnaissances, homologations, certifications, visas, grades et autres diplômes d’état .
Intégrer une école spécialisée après le Bac
La durée des études dans ce type d’établissement varie de 3 à 5 ans. On appelle « écoles spécialisées » les établissements d’enseignement autres que les universités, les lycées, les STS et IUT, qui forment à des métiers allant de l’architecture au paramédical, en passant par l’immobilier ou les beaux-arts.
L’échec ou l’abandon dans ces écoles sont particulièrement épineux, car les équivalences en cours de scolarité sont inexistantes et la spécialisation déjà avancée. La sélection est propre à chaque école.
Intégrer une école de commerce après le Bac
La durée des études dans ces établissements varie de 3 à 5 ans. Les cours suivis et la pédagogie mise en place s’adaptent au marché du travail et aux exigences du commerce, comme du management. Les écoles de commerce vous destinent principalement au monde de l’entreprise. À la suite de vos études, vous serez amené à évoluer au sein des services marketing, communication, ressources humaines, finance, achat, etc. La plupart de ces écoles sont généralistes mais certaines se spécialisent dans un domaine précis. Soyez attentif et fidèle à votre projet. L’offre de formation dispensée par les écoles de commerce et de management est aujourd’hui très étendue, tant dans le contenu que dans la forme. Concernant les cursus à intégrer après le Bac, vous pouvez opter pour un parcours dit « grande école » ou bien un programme Bachelor.
Les programmes Bachelor
Issu du modèle anglo-saxon, le Bachelor est un diplôme se déroulant traditionnellement sur 3 ans (certains programmes se réalisent en 4 ans) et qui vise à insérer rapidement ses étudiants dans le monde professionnel. Il est adressé, prioritairement, à des bacheliers désireux d’effectuer des études courtes.
Très pratique et parsemé de stages, le Bachelor n’interdit cependant pas la poursuite d’études, vers une formation type Master par exemple.
Les programmes Grandes école des écoles de commerce post-Bac
Certaines grandes écoles proposent à leurs étudiants un cursus en 5 ans, pour lequel il n’est donc pas nécessaire d’avoir fait deux années de classe préparatoire. L’obtention de ce diplôme amène à un Grade Master (Bac +5). La sélection a souvent lieu sur concours de type Sésame, Acces, Team . Ces concours sont communs à plusieurs écoles ; vous ne les passez qu’une fois. Les établissements se répartissent ensuite les élèves en fonction et de leurs résultats et de leurs choix (vous listez les écoles que vous souhaitez intégrer par ordre de préférence). D’autres écoles ont choisi de sélectionner leurs candidats selon leurs propres critères et ont mis en place d’autres épreuves qui leur paraissent plus pertinentes .
Après une CPGE, plusieurs voies s’offrent à vous
Espace Conseil - Après une CPGE, plusieurs voies s’offrent à vous
Les écoles de management
Accessibles sur concours, les écoles de gestion et de commerce ont constitué des banques communes d’épreuves. Il est important de ne pas multiplier les inscriptions et de veiller, dès cette étape, à composer un choix stratégique et pertinent. Pour les élèves issus de CPGE, la scolarité est de 3 à 4 ans et donne accès à un diplôme de grade master. Au-delà des garanties apportées par l’état français, il est à noter que les accréditations internationales (du type AACSB, EQUIS, AMBA, EPAS) et les labels (EDUNIVERSAL) confèrent à ces écoles lisibilité et renommée.
Les écoles d’ingénieurs
Soumises à la Commission des Titres d’Ingénieur (CTI), les écoles d’ingénieurs confèrent un diplôme vous donnant accès au Titre d’Ingénieur. Bien que les critères propres au recrutement soient multiples, il existe à présent des modalités d’inscriptions très simples qui sont centralisées sur le site www.scei-concours.org. Pour les élèves issus de CPGE, la scolarité des écoles post-prépa est généralement de 3 ans. Si l’international vous attire, pensez à guetter le label EURA-CE, qui distingue les formations favorisant la mobilité étudiante.
Attention : Divisés en 2 volets, les concours comportent une épreuve écrite (qui diverge en fonction de vos options de CPGE) et une épreuve orale (dont le contenu varie selon les institutions). Les points acquis lors de ces épreuves se cumulent, en sachant que la première détermine l’accès à la seconde : l’écrit étant entendu comme « épreuve d’admissibilité ».
Les autres Grandes Écoles
- Destinées à former les meilleurs enseignants et chercheurs de l’hexagone, les ENS (écoles Normales Supérieures) sont des organismes publics à la sélectivité incomparable. Notons par ailleurs que les étudiants normaliens ont le statut de fonctionnaires stagiaires et perçoivent donc un salaire (ce qui les astreint à 10 ans de services pour l’état).
- Les Grandes Écoles de biologie, chimie, agronomie ou encore vétérinaire, sont quant à elles essentiellement ouvertes aux prépas BCPST et TB. L’inscription aux concours s’effectue directement auprès des écoles (INA-PG) ou des groupes d’écoles (FESIA, ENITA, ENSA). À noter que les écoles de vétérinaire et les écoles de la filière verte dépendent généralement du ministère de l’Agriculture et sont, pour la plupart, agréées CTI : elles donnent droit au Titre d’Ingénieur.
- Il existe par ailleurs d’autres écoles qui font suite aux prépas. C’est en l’occurrence le cas des IEP, à commencer par celui de Paris que l’on intègre après une prépa HEC ou littéraire, bien que ces établissements recrutent à l’origine à niveau Bac.
Après un BTS ou un DUT : poursuivre ses études ?
Espace Conseil - Après un BTS ou un DUT : poursuivre ses études ?
Après un BTS ou un DUT : poursuivre ses études ?
Après un Bac +2 (BTS, DUT, Licence 2…), plusieurs voies s’ouvrent à vous. Si vous avez fait le choix d’études courtes, vous pouvez d’ores et déjà entrer dans la vie active. Cependant, la poursuite d’études est de plus en plus encouragée et les possibilités se multiplient, que ce soit pour aller jusqu’à Bac +3 ou bien poursuivre jusqu’à Bac +5.
• La Licence Professionnelle
Dans le système LMD, la « licence pro » s’inscrit aujourd’hui comme une suite logique aux étudiants titulaires d’un BTS ou d’un DUT souhaitant acquérir une compétence supplémentaire ou développer une spécialisation approchée dans leur cursus. Elle propose une alternative professionnalisante aux étudiants souhaitant arrêter leurs études à l’issue d’un Bac +3. La licence professionnelle peut être effectuée de manière classique (à plein temps, comprenant 12 semaines de stage minimum dans l’année) ou bien en alternance, mêlant cours à l’université et périodes en entreprise. On la retrouve aujourd’hui essentiellement dispensée dans les universités ou bien les IAE. Ces formations touchent un nombre important de secteurs comme la banque-assurance, la comptabilité, la distribution, la communication, le BTP, l’électronique, la chimie…
• Les IUP
Les Instituts Universitaires Professionnalisés ont eu à se réadapter au moment de la mise en place du système LMD. Ces formations, chapotées par les universités, dispensent un enseignement alliant à la fois des cours généralistes et technologiques. Proche du monde professionnel, la mise en abîme dans l’entreprise est très présente à travers la réalisation de cours très pratiques et de nombreux stages à effectuer durant le cursus. Les IUP s’intègrent à Bac +2 et la durée de formation est traditionnellement de 3 ans, aboutissant sur un master professionnel (Bac +5).
• Les admissions parallèles en école
Il est possible, de rejoindre une école, et ce même si vous n’avez pas fait de prépa. L’entrée s’effectue sur concours : vous passez des épreuves spécifiques, qui sont différentes de celles imposées aux préparationnaires. Bien réfléchir à son orientation au préalable et préparer ses épreuves (et plus largement tout le montage de sa candidature) permet de renforcer très nettement ses chances de succès ! Alors renseignez-vous et ne vous sous-estimez pas. Les écoles sont très attentives aux étudiants qui candidatent par le biais de ces admissions car ils possèdent des atouts originaux et permettent par là même d’enrichir les promotions de profils divers !
Rejoindre une école de commerce ou de management
Ces institutions sont accessibles à tous, sans exception. Tous les profils peuvent en effet intégrer ce type de formations et les mener à bien ! Grâce à elles, vous pourrez acquérir un ensemble complet de nouvelles compétences managériales permettant l’accès à une large palette de débouchés. Au fur et à mesure de vos années d’études (de 2 à 3 ans selon le niveau auquel vous rejoignez l’école), votre projet professionnel se précisera grâce aux enseignements variés qui vous auront fait découvrir de nouveaux domaines. L’intérêt réside aussi dans le fait que vous pourrez envisager des fonctions parfois très éloignées de ce que vous aviez en tête en quittant le lycée.
Astuce : Les écoles sont, en grande partie, regroupées en banques de concours. Ainsi, vous ne passez les épreuves qu’une seule fois ! Toutefois, certaines écoles privilégient leur système de sélection propre.
Rejoindre une école d’ingénieurs
Bien que les écoles d’Ingénieurs tendent à s’ouvrir, leur recrutement est très sélectif et le nombre de places est limité. À la différence des écoles de commerce dont l’admission repose sur les résultats au concours, les résultats en fac sont ici déterminants ! Au-delà de vos notes, les écoles à vocation spécialisée auront tendance à donner de l’importance à votre projet professionnel et à votre motivation face à la spécialité concernée.
Rejoindre une école spécialisée
Derrière cette appellation, se cachent des filières très distinctes. N’hésitez pas à aller voir, par vous-même, du côté de ces établissements qui se centrent sur un cœur de métier, possèdent une expertise et ont donc une forte vocation professionnelle. Leur objectif : vous rendre opérationnel dès la sortie. Il s’agit donc d’une perspective parfaitement adaptée à un étudiant à Bac +3 qui souhaite achever efficacement son parcours.
Méthodologie pour bien s’orienter
Espace Conseil - Méthodologie pour bien s’orienter
Se poser les bonnes questions pour trouver sa voie
Quel est mon rapport aux études ?
Interrogez votre manière de travailler et dégagez-en un éventail de formations envisageables par rapport à votre rythme et votre autonomie.
Question : Suis-je capable d’étudier seul ? Ai-je besoin d’un fort suivi ? Est-ce que je préfère travailler seul dans le calme ou en groupe dans une atmosphère vivifiante ? Suis-je capable de respecter une culture d’excellence et de sélection ?
Qu’est-ce qui m’intéresse et me motive ?
Que ce soit dans les études ou dans la vie extra-scolaire, le premier questionnement, le plus évident, qui devra vous occuper dans votre processus d’orientation doit vous permettre de trouver ce qui vous motive.
Questions : Quelles matières m’ont particulièrement plu pendant mes études secondaires ? Lesquelles m’ont insupporté(e) ? Pourquoi ? Ai-je envie de travailler le plus rapidement possible après mon Bac ou ai-je envie de poursuivre mes études afin d’accéder à tel ou tel autre métier ?
Jusqu’où ai-je envie aller dans mes études ?
Poursuivre ses études après le Bac demande, quelle que soit la formation choisie, un investissement personnel, en temps, en énergie mais aussi un investissement financier. Si de nombreuses solutions existent pour vous aider à faire face aux coûts des études, il est impératif de se demander jusqu’où vous souhaitez, êtes prêt ou êtes capable d’aller.
Questions : Quel investissement personnel suis-je capable d’accorder à ma poursuite d’études ? Ai-je envie d’entrer rapidement sur le marché du travail pour être indépendant ou ai-je envie de prendre le temps d’accéder à un métier qui me demandera une formation poussée ? Suis-je capable de m’éloigner de chez moi pour poursuivre mes études ? Ai-je envie d’investir financièrement dans mes études ?
Attention : entrer dans une filière courte (type BTS, DUT ou Bachelor), n’induit pas forcément de l’arrêt des études après l’obtention du diplôme. La plupart de ces formations offrent des passerelles vers la Licence pro et vers le Master.
Quels sont les secteurs qui recrutent ?
S’il est évident que vous devez choisir des études qui vous plaisent, il vous sera malgré tout vital de vous demander si elles vous permettront de vous intégrer facilement ou non au marché de l’emploi. Par exemple, envisager d’intégrer une Licence de Lettres pour la seule raison que vous avez toujours eu de bonnes notes dans cette matière ne sera jamais pertinent. A contrario, l’intégrer en projetant de devenir enseignant de Français et ainsi intégrer la Fonction publique est tout à fait logique et pertinent si tel est votre projet professionnel.
La médecine et la psychologie attirent chaque année bien plus d’étudiants qu’il n’y a de places sur le marché de l’emploi, d’autres secteurs comme l’informatique ou l’enseignement manque de candidats.
Questions : À quels métiers mènent les études qui m’intéressent ? Ces métiers appartiennent-ils à un secteur qui recrute ? Y-a-t-il beaucoup de concurrence dans le secteur qui m’attire ?
Demander conseil
Se poser à soi-même toutes les questions ci-dessus permet à l’étudiant de mieux se connaître, de mieux comprendre ses attentes et ses objectifs. Mais cela ne marque pourtant pas la fin de son questionnement. Car il lui faudra également apprendre à poser les bonnes questions pour trouver son futur cursus.
Comme nous vous l’avions déjà conseillé, ne restez pas seul face à votre recherche. Rencontrer les responsables d’études et les étudiants des formations qui vous plaisent vous permettra de vous faire un avis plus concret sur ces dernières et ainsi de prendre une décision éclairée. De même, rencontrer des professionnels pour les interroger sur leur métier et l’avenir de leur secteur sera un plus non négligeable pour vous aider à être en confiance par rapport à votre projet professionnel.